Pers-en-Gâtinais

Le village constitué de terres agricoles et de bois est traversé par un cours d’eau, la Sainte Rose, un sous-affluent de la Seine par le Betz et le Loing.

Sur son territoire se trouvent trois menhirs. Celui de la « Grande Roche », haut de 2,50 m, qui se trouve en plein champs, entre la vallée Audoin et le hameau de Lamerville. Le second « Monte-à-Peine », haut de 1,85 m, au lieu-dit Montapène, et le troisième « Bois de Forville », à proximité de la limite avec la commune de la Selle-sur-le-Bied.

L’église Saint-Loup est de type église halle, de forme rectangulaire, précédée par un vaste porche. Le maître-hôtel en bois peint et doré, est adossé à un grand retable du XVIIème siècle.

Différentes statues : un Christ en croix en bois polychrome du XVe siècle, la Vierge de la fin du XIXe siècle, des statues en bois du XVIIIe siècle de saint Loup barbu, et du roi Saint Louis. Les fonts baptismaux du XVIIIe siècle, sont en bois sculpté18. Le clocher abrite une cloche en bronze du XIVe siècle.

On ne peut oublier l’abbé Pottier, ancien militaire, nommé desservant de Pers en 1806. Il s’est illustré dans un épisode de la campagne de 1814, qui l’a rendu célèbre et lui a valu une distinction honorifique, « Le curé de Pers » d’après Frédéric Masson, de l’Académie Française.

Le lavoir communal, vestige d’une époque où les bavardages des lavandières étaient rythmés par les coups donnés avec leurs battoirs. Il était alimenté par une déviation du coulant de la fontaine Saint-Loup.

Superficie : 1069 ha

Population : 253 (2018)

Gentilé : persgatinois

Fiche 3CBO de la commune